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Conseil sur la rénovationComment un coffrage en bois aide à obtenir une qualité de construction supérieure ?
Pourquoi choisir le bois de coffrage à l’époque des coffrages en acier? Tout simplement parce que le bois a trois avantages indéniables. Il est peu coûteux, performant et sécuritaire.
Si vous ne connaissez pas très bien le bois de coffrage, voici ce qu'il faut savoir sur ce matériau qui permet d'obtenir des constructions de qualité.
Source : Canva
Un coffrage est une structure permettant de contenir du béton fraîchement coulé et de lui donner sa forme. Il sert à répartir la pression exercée par le béton depuis les planches formant le coffrage jusqu’aux fondations.
La construction d'un coffrage en bois permet notamment de réaliser :
Des poutres en béton;
Des dalles;
Des fondations.
Selon le travail, le coffrage en bois est constitué de :
Planches en bois brut;
Contreplaqué;
Longerons;
Bastaings;
Lattes;
Chevrons;
Contreventements.
L’ensemble de ces pièces peut être utilisé plusieurs fois, avec l’avantage de pouvoir être créé directement sur le chantier.
Un coffrage en bois possède les caractéristiques suivantes :
Démontable;
Réutilisable (5 à 10 fois);
Étanche;
Résistant;
Stable.
Les éléments sont principalement reliés entre eux par des clous, ce qui empêche de faire vibrer le béton par l’extérieur, du fait d’un manque de rigidité de la structure. Toutefois, des coffrages mixtes bois-métal peuvent aussi être créés.
Source : Canva
La méthode de construction du coffrage en bois dépend de trois facteurs :
La structure du bâtiment à construire;
L’emplacement de la structure;
Les matériaux et outils à disposition.
Dans tous les cas, le coffrage doit être étanche et résistant.
Pour réaliser un coffrage en bois sur structure classique (dalle, fondation, mur, etc.), vous devez suivre trois étapes.
Comme nous allons le voir plus loin lorsqu'il sera question des normes en vigueur pour le bois de coffrage, vos planches doivent avoir une épaisseur d’au moins 1.50 po (38 mm) d’épaisseur. Cela permet de conjuguer la solidité avec l’absence de gauchissement (ou déformation) du coffrage.
En longueur, vos planches peuvent mesurer jusqu’à (16 pi) 5 m.
L’utilisation du contreplaqué est plus avantageuse que le bois d'œuvre, car ses larges dimensions et sa surface lisse limitent les finitions à effectuer. De plus, le contreplaqué résiste très bien à la pression du béton.
Avant de commencer à installer les planches, délimitez le périmètre du futur coffrage avec un cordeau.
Installez les planches de coffrage en les assemblant à l’aide de clous ou de vis. Pour des projets présentant des pressions relativement faibles (dalle en béton, par exemple), le renforcement des planches peut se limiter en y plantant des piquets à intervalles réguliers.
Par contre, pour des projets plus ambitieux, comme la construction de murs, par exemple, l’ajout de contreventements sera nécessaire. Ceci en préviendra la déformation ou le renversement.
Cela peut sembler tôt, mais c’est avant même de couler le béton que vous préparez le décoffrage. Comment? En appliquant de l’huile de décoffrage sur les parois intérieures de votre coffrage.
La structure est maintenant prête à recevoir le béton.
Pour des coffrages de béton plus techniques, comme ceux nécessaires à la réalisation d’un escalier ou d’une poutre, privilégiez soit l’escalier préfabriqué en béton, soit un coffrage permanent. Ce dernier, en béton, est également préfabriqué.
Source : Canva
Au Québec, les principaux types de bois qui permettent de réaliser un coffrage sont :
L’Epicéa;
Le Sapin;
Le Douglas.
Ils sont privilégiés par l’industrie de la construction, car ils sont économiques et ils présentent :
Une résistance suffisante;
Une longue durabilité;
De bonnes propriétés physiques et mécaniques.
L’ensemble de ces caractéristiques fait du bois de coffrage un matériau capable de résister aux forces de traction, de compression et de flexion. Il rend donc le chantier sécuritaire pour les travailleurs, en évitant que le coffrage ne s’effondre sous le poids du béton.
Source : Canva
L’épaisseur des planches d’un coffrage en bois dépend de l’analyse structurelle qui a été faite pour le projet de construction. C’est-à-dire que l’épaisseur nécessaire est directement dépendante de la charge de béton à supporter.
Toutefois, pour simplifier les choses, dans le cadre de projets classiques (fondation de maison, dalle, etc.), il est possible de suivre les directives du gouvernement du Québec, qui distingue :
Le bois d’oeuvre;
Le contreplaqué;
Les clous.
Le bois d’oeuvre d’un coffrage doit être :
De 1.50 po (38 mm) d’épaisseur au minimum;
S4S (c’est-à-dire fini sur les 4 faces),
Sec ou vert pour le bois dimensionnel;
Vert pour les contreventements.
La qualité du bois est contrôlée par la NLGA (National Lumber Grades Authority). Quelle qu'en soit son essence, le bois est évalué de la même façon et tamponné. Ce qui compte, c’est que le tampon corresponde aux caractéristiques indiquées sur le dessin réalisé pour la mise en place du coffrage.
Un tampon indique :
L’agence de notation;
L’essence du bois;
La note;
Le caractère sec ou vert.
Dans le cas où le bois choisi pour le coffrage a déjà été utilisé, il est important de le contrôler pour veiller à ce qu’il ne soit pas :
Pourri;
Attaqué par des insectes;
Détérioré par des produits chimiques.
Si c’est le cas, ne réalisez pas un coffrage avec ces éléments avant qu’ils n’aient été préalablement inspectés par un membre habilité de la NLGA ou d’une agence de notation membre de la NLGA.
Il doit respecter la norme CSA 0121-M1978, qui impose :
7 plis au minimum
0.66 po (17 mm) d’épaisseur,
Provenir de sapins Douglas.
Les clous ont aussi leurs spécifications, car ils doivent résister aux pressions latérales. Leurs caractéristiques dépendent de :
Leur surface;
Leur diamètre;
Leur profondeur de pénétration;
La densité et l’humidité du bois.
Pour une tenue idéale, un clou doit être planté dans la longueur d’un bois sec et dur plutôt que sur la tranche d’un bois vert et mou. Il doit également être enfoncé sur au moins la moitié de sa taille.
Toutes les caractéristiques des clous sont indiquées dans la norme CSA CAN3-086-M84, au tableau 45.
Source : Canva
ll faut normalement plier les planches en bois du coffrage. C’est ce qu'on appelle « cintrer » le bois. Disons-le tout de suite, le contreplaqué cintrable n’est pas utilisable tel quel.
Pourquoi ? Parce qu’il n’a que 3 plis, et non pas 7, comme imposé par les normes en vigueur pour le bois de coffrage.
La solution la plus simple consiste à passer par un menuisier, qui réalisera le coffrage dans la forme que vous souhaitez et avec l’épaisseur nécessaire.
Toutefois, il existe une autre alternative, plus facile que celle de cintrer le bois. Elle consiste à réaliser un coffrage classique, mais en ajoutant à l’intérieur la forme arrondie voulue en polystyrène.
Ainsi, le béton coulé dans le coffrage va prendre la forme arrondie que vous souhaitez lui donner. Avec cette technique, vous pouvez même coffrer une voûte en béton.
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Dernière modification 2023-11-07
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